Description
des familles interrogées : Données chiffrées. Afin de constituer un panel diversifié de familles,
nous avons multiplié les lieux de rencontre avec les parents : - à la sortie de l’école à 16h30 (fin des cours) et
à 18h (fin de l’étude) ; - à la fin du cours de - dans le quartier voire la ville, au gré du hasard
des rencontres ; - au sein du centre social et plus précisément sur
les accueils des familles en ludothèque, lors des soirées ou des réunions
avec les parents (réunions AEPS par exemple), etc. Au total, 44 familles (c'est-à-dire un parent ou les
deux) ont été approchées dont 5 ont refusé d’aller en entretien (d’une
manière officielle ou officieuse) ; 11 n’ont plus été recontactées au bout de
la 3e tentative pour obtenir un entretien (soit pour fixer la date
du premier rendez-vous, soit parce qu’elles ne se sont pas présentées lors du/des
rendez-vous pris précédemment). Finalement, nous avons constitué un
échantillon de 27 familles interrogées totalisant 33 parents (22 mères et 11
pères) ; par principe d’égalité, les deux parents ont été conviés lors
de l’entretien sauf le cas des familles monoparentales.
27 familles soit 74 enfants et jeunes dont 44 sont
âgés de 6 à 16 ans (la cible de notre étude). Des 44, 23 font leurs devoirs
aux AEPS du centre de quartier (saison 2008-2009), soit 12 familles
concernées. Le nombre moyen d’enfants de 6 à 16 ans par famille est de 1,6
pour notre échantillon contre 1,3 pour les enfants inscrits aux AEPS
(totalisant 99 soit 74 familles sur la même période). Ceci pourrait
s’expliquer par la méthode choisie pour entrer en relation avec les parents.
Une majorité de familles ont des enfants scolarités
à l’école élémentaire (soit 85 % dont 63 % seulement en élémentaire) contre
37 % ayant au moins un collégien. En comparant les niveaux de classe de notre
échantillon avec celui des AEPS (saison 2008-2009), nous remarquons une
distribution à peu près similaire compte tenu du décalage d’un an entre les
deux groupes de données chiffrées.
92 % des foyers ont une activité professionnelle
dont les deux parents travaillent pour près de la moitié. Si un parent des
deux travaille, seulement 1 cas sur 6 concerne la mère. Dans 30 % des
familles, les deux parents suivent la scolarité de leur(s) enfant(s). Si un
seul parent suit la scolarité, dans près de 3 quarts concernent la mère. Nous
constatons une catégorie socioprofessionnelle moyenne à basse ; un peu
plus de la moitié des parents sont ouvriers et employés. Quand aux autres
catégories, 15 % effectuent une activité en tant qu’indépendant (c'est-à-dire
profession libérale), 7 % occupent un poste de cadre et un peu moins de 30 %
appartiennent à une profession intermédiaire.
60 % des parents on
un niveau
Déroulement des entretiens. Nous avons interviewé 33 parents (individuellement
ou par couple) totalisant 27 familles reçues en entretien individuel. Les
entretiens totalisent près de 20h d’enregistrement avec une moyenne de 43
minutes par entretien. Dans l’ensemble, tous les entretiens se sont passés
vraiment bien, une chaleur humaine et une convivialité omniprésentes. Le
sentiment général est celui des parents désireux de participer à l’étude du
mieux qu’ils pouvaient. Ils étaient ouverts, plus ou moins bavards – alors
nous avons dû poser des questions, expliquer et quelquefois insister sur le
fait qu’un entretien veut dire parler librement – mais aucune des personnes
interviewées ne s’est détournée des sujets abordés. Bien sûr, nous nous
sommes tenus au maximum à la grille d’entretien ; avec certains parents
nous avons pu allé même au-delà ; avec d’autres, au motif de
disponibilité (par rapport au travail ou aux affaires du foyer) ou de
maîtrise de la langue essentiellement, nous avons dû se contenter du minimum
fixé à l’avance lors de l’élaboration de la grille. Nous craignions que les
parents parleraient difficilement (au sens de se délivrer) ; nous
n’avons pas rencontré de réelles difficultés, infranchissables. C’est
peut-être parce que la grande majorité des entretiens s’est déroulée dans
l’enceinte du centre social, un terrain perçu comme neutre entre l’espace
familial (le privé) et l’univers extérieur (le public). Il est vrai aussi,
nous l’avons constaté à plusieurs reprises, que le simple fait de prononcer
le nom du centre social a favorisé clairement les choses, notamment le fait
d’accorder un entretien. Pour plus de
renseignements au sujet de la démarche adoptée, du portrait plus complet des
familles interrogées ou bien du déroulement des entretiens, veuillez consulter le mémoire à la
section II.5.2.A. |